Greetings unto one and all,
pour ceux qui ont un stage en IME, Hopital de Jour, IMPro...etc ET pour tous les autres intéressés par le sujet, vous êtes sans doute confrontez aux problèmes d'automutilation. Je créé donc ce post pour que vous partagiez vos expériences, vos réactions face à ce symptôme, et vos hypothèses... Bonne élaboration !
je commence donc avec une petite hypothèse développée lors d'une matinée de formation dans le cadre de mon stage en Hôpital de Jour pour Enfants: par le docteur Lelion, psychiatre et pédopsychiatre, qui a beaucoup travaillé autour du Packing (que je développerais si ça intéresse quelqu'un). Il exerce actuellement à Lille. Je vous précise tout ça pour pas que vous imaginiez que cette élaboration psychanalytique en partie, est le fruit de mon élaboration, transparence et honnêteté oblige !
Nous avons tous été sujets à des angoisses arquaïques, dès le plus jeune âge et dont les mécanismes existent encore (quand on regarde un film d'horreur par exemple
on s'agrippe fort au voisin qui hurle de douleur, d'où le reflexe d'agrippement qu'ont cetains enfants). La plus connue et développée par Winnicott est l'angoisse de "ne pas se laisser tomber". cette angoisse est vécue par le foetus qui sort du monde utérin, et qui soumis d'un coup à la pesenteur, se sent comme tomber dans le vide, soumis à son propre poids (largement réduit durant sa vie pré-natale dans le liquide amiotique). Les parents eux-même ressentent cette angoisse archaïque tout s'implement en disant "j'ai peur que quand mon bébé sortira, la sage-femme ne le ratrappe pas !". Cette angoisse peut également refaire surface dans certains rêves, vous savez ceux où on a l'impression de tomber dans le vide, et qui fout tellement les pétoches qu'on se réveille en sursaut !
Les enfant atteints de troubles autistiques, sont soumis à ses angoisses archaïques dans leur vie psychique. Car elle n'ont pas trouvé de réponse dans leur développement social, psychique, psycho-affectif... Nous, nous les avons rendues "oubliées", car réglée par notre développement dit ordinaire, bien que les mécanismes soient encore exploitables ! en quelque sorte, ces angoisses sont refoulées et réglées. Ces enfants, sont donc soumis à leurs angoisses, à des ennemis intérieur qu'il leur faut combattre. (exemple concret, un enfant de 12 ans rentre chez lui, et tous les soirs en attendant sa maman il regarde Freddy trois, avec les grandes griffes
et quand on lui demande pourquoi, il dit que s'il ne regarde pas ça c'est bien pire dans sa tête). Ansi dans l'observation active, on peut remarquer des signes d'angoisse, mais également des signes de lutte contre ces angoisses. L'une des réponses à ces angoisses archaïques est l'automutilation.
Il faut savoir qu'un enfant porteur de problématiques autistiques a un seuil de tolérence inférieur au notre concernant la douleur, autrement dit, il se fait mal plus vite que nous. Alors imaginez la douleur qu'il peut ressentir lorsqu'il se mord très fort le bras, lorsqu'il se frappe la tête contre un mur, lorsqu'il éssaye de s'aracher les oreilles, ... etc.
J'ai détaillé pour que vous puissiez avoir le résonnement dès le début, afin de bien le saisir. Désolée pour le paquets de lignes !
Lun 18 Déc - 22:47
